11 novembre 2006

Mais où est passé l'été de la Saint Martin ?

Je crains que cet été là ne se soit trompé de jour... Il a dû décider tout seul que la Saint Martin c'était hier ! Parce qu'aujourd'hui... au secours au niveau de la météo... C'est une journée à rester sous la couette là !

Heureusement, la journée d'hier fût douce dans bien des domaines ! D'abord ce magnifique lever de soleil, puis les petits échanges avec Catherine 45 (je posterais un petit mot sur votre blog vraisemblablement demain !), puis une femme qui, pour utiliser toute la somme de son ticket restau, me donne la demie baguette que j'allais acheter (j'ai bien essayé de lui refiler les 40 cents mais elle a refusé catégoriquement). Quand je pense que ce matin là au petit déjeuner on se disait avec le M masculin qu'on vivait quand même dans un sacré monde d'égoïstes ! D'accord cette femme là n'est peut être pas représentative de la société mais bon, ça signifie qu'il y a des lueurs d'espoirs...

Ensuite, je suis allée dans une boutique que j'adore... en quète de mon cadeau d'anniversaire... C'est "la-boutique-qui-me-donne-envie-d'avoir-une-cuisine-de-50 m²" pour pouvoir stocker presque tout ce qui s'y trouve ! Ils avaient pile poil ce que je voulais !!!

Il ne me restait plus qu'à rentrer et me lancer dans la réalisation du Fleischnacke à la Oberreiner. Si je dis "à la Oberreiner" c'est que ce n'est pas la recette classique du Fleischnacke mais c'est celle que faisaient ma grand-mère et ma mère !

Donc tout commence avec des restes de pot-au-feu ou de boeuf bourguignon (sauf quand vous avez Grandgousier et Gargantua à votre table... là vous commencez par refaire cuire un pot au feu...), on les hâche avec deux ou trois oignons crus (bah oui en Alsace on aime beaucoup les oignons).

Au préalable vous aurez préparé une pâte à pâtes soit 400 gr de farine, 4 oeufs, une cuillère d'huile et un peu de sel ! On étale cette pâte, on farcit avec la viande et on forme une espèce de croissant. Ensuite on fait fondre un peu de beurre dans une poële ou une énorme sauteuse (cette deuxième solution étant de très loin la meilleure), et on y place le Fleischnacke qu'on laisse deux-trois minutes sur une face. Ensuite, opération ultra-délicate... on le retourne ! (là ce n'est quand même pas évident, enfin surtout si on ne veut pas le casser) Puis on recouvre le Fleischnacke d'un mélange liquide (en gros 2/3 de vin rouge et 1/3 de bouillon du pot au feu) Et là on laisse mijoter à feu doux pendant une bonne demie-heure (voire plus) en veillant à ce qu'il y ait toujours du liquide dans le plat et que ça recouvre toujours bien la pâte du dessus.
Dans l'idéal il faudrait retourner le Fleischnacke à mi-cuisson... mais là... quand la pâte du dessous et bien cuite, c'est quasi-suicidaire de le tenter ! Bon... ce n'est pas ultra léger mais qu'est ce que c'est bon !!!
Et pendant que tout ceci mijotait... le M masculin s'est octroyé un droit de réponse sur le post concernant ses câbles !!!

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